Mon Dieu Je souscris à l’avis globalement enthousiaste qu’a eu Bookstagram autour du premier roman de Maud Ventura. Le point de vue inhabituel d’une femme en totale insécurité affective vis-à-vis de son mari est savoureux à lire. Elle vit uniquement à travers lui, tout le reste, y compris ses enfants, passent en seconde position. Sa vie n’est qu’un effort continu pour manoeuvrer afin d’attirer son attention, lui plaire, se faire désirer, en gros réunir les conditions idéales pour qu’il ne se lasse pas d’elle. Entre comédie subtile et une forme de thriller psychologique, le ton est léger mais le fond l’est un peu moins. L’auto-portrait cynique et sans filtre de la narratrice, ses raisonnements et sa vision du couple sont amusants, surprenants, parfois absurdes et souvent effrayants. Le coup assez signifiant de la clémentine m’a beaucoup plu 🤣. La plupart du temps, tout en jubilant, je me sentais pourtant désolé, voire gêné, pour elle. Pourquoi s’infliger un tel stress quotidien alors
Au voleur ! Molière voulait faire rire ses contemporains avec des pièces rythmées qui tournaient en dérision certains d’entre eux, en l’occurrence dans « L’avare » de riches bourgeois égoïstes et cyniques. Harpagon est tellement pingre qu’il en est ridicule, il préfère son argent à ses enfants. Son nom deviendra un substantif de la langue française. En refermant le livre de poche de la pièce, j’ai eu trois pensées : - L’histoire est familière - La lecture est rapide - La pièce est distrayante et la prose élégante : vivement que je la vois en vrai ! Pour la première impression, le film avec Jean de Funès et ses multi diffusions à la TV sont passés par là. Et pour la seconde, il ne faut apparemment pas tant de lignes que ça pour tenir deux heures au théâtre. Je dirais que ça se lit un peu trop vite quand on n’a pas le visuel à sa disposition, avec les acteurs, la mise en scène, le décor, etc... C’est là que la troisième impression entre en scène puisque ce sera chose rattrapée le mois