Encyclopédie En refermant Einstein, le sexe et moi d'Olivier Liron, ma première pensée a été : dans notre monde aux attentes standardisées, ça vaut peut-être le coup de ne pas être dans la norme, la différence permettant de développer des qualités que l'on n'aurait pas sinon. Je ne parle évidemment que purement théoriquement puisque les inconvénients dépassent bien sûr les avantages et l'auteur nous le démontre en évoquant, de façon saisissante bien que succincte (le fait-il dans ses autres livres ?), des horribles brimades qu'il a subies une bonne partie de sa vie, principalement à l'école. La nature malveillante d'un certain nombre d'entre nous face à la différence fait froid dans le dos. Pourtant, ça m'aurait plu de tout connaître sur la botanique, le radeau Kon-Tiki ou les nombreuses variétés de mésanges, de gagner à Questions pour un champion , d'écrire de façon juste et simple, avec rythme et humour. Bref, d'être un être humain un peu
Obscurité Autant le dire tout de go, je suis complètement passé à côté de ce roman de Yann Queffélec. Le pitch était alléchant, d'où mon craquage en librairie, mais je ne suis jamais parvenu à entrer dans le face-à-face de deux frangins qui se retrouvent dans une chambre d'hôpital plus de trente ans après s'être perdus de vue. Comment cela se fait-il alors qu'ils étaient cul et chemise dans leur jeunesse ? Quelques centaines de pages plus tard, je ne le sais toujours pas car la narration déstructurée, les répliques entremêlées, les réflexions intérieures obscures m'ont demandé trop d'efforts et autant au début, je tenais le coup, autant ensuite je me suis clairement découragé. J'ai fini le livre sans piger l'épilogue, je crois que c'est la première fois que ça m'arrive. Cela ne présuppose évidemment en rien la valeur intrinsèque du roman. Le Livre de Poche Un homme ne vieillit pas à cinquante ans comme à, disons : soixante-neuf. A cinquante, il